Outre ce match extraordinaire, ces bleus qui nous font (enfin) plaisir, je retiens de cette victoire une liesse générale chez tout le monde. Il n'y a que le sport pour fédérer les gens dans une telle joie. Avec la victoire d'hier, c'est 1998 qui revient dans les mémoires. L'inconscient collectif ? Peut-être.
En tout cas, on se prend tous à rêver d'une nouvelle Coupe du Monde. Faut dire qu'après avoir sorti, contre tous les pronostics, les mangeurs de Paëlla et les danseurs de Samba... on y croit dur comme fer. Prochaine étape, les Moustachus. Il n'y a pas de raison qu'on ne les batte pas, surtout après avoir étouffé la meilleure équipe du monde sur le papier. J'y crois !
Mon bilan des français : En observant bien, tout tient grâce à ce carré magique avant tout :
Thuram - Gallas - Makelele - Vieira
Vous connaissez la Grande Muraille de Chine ? Bah là c'est pareil, mais en miniature devant les cages de Fabien Barthez. Ronaldinho s'y est cassé les dents, comme l'ensemble de l'équipe brésilienne. C'est grâce à ces joueurs que Zidane peut s'exprimer librement, car le travail défensif ne lui est pas dévolu. Ainsi, il peut distribuer des caviars à Ribery et Henry, qui se chargent de porter l'estocade finale.
Voilà, j'arrête de parler de foot, au moins jusqu'à Mercredi prochain. Allez les bleus !